... V* te f*ire... [PV]

Mon impression ? Ça m'fait ch*er...

.Private.

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sa dose de calme

S

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Le hall à cette heure ci était presque vide. Des élèves par petits groupes de trois ou quatre se pressaient dans les couloirs pour trouver leur salle de cours ou pour se rendre aux laboratoires dans lesquels on les attendait. Les rares qui restaient ici séchaient, même si cela pouvait leur coûter beaucoup dans cet endroit où l’idée même de permission ou de laxisme étaient abolie. L’heure était l’heure, les rendez vous étaient obligatoires, les permissions étaient inexistantes et le respect de ses supérieurs était primordial. Ceux qui ne respectaient pas ces « quelques règles de base » étaient voués à passer dans un des labos ou dans une des salles de tortures. Ce code était très simple : soit tu obéis, soit on te mate.

Entre les élèves, c’était à peu près la même chose. Cela se rapprochait grandement de la loi de la jungle : je suis plus fort que toi, soit tu t’écrases, soit je te bouffe. Ils étaient des animaux après tout, et c’était pour cela qu’on les parquait dans ce centre, à des kilomètres de toute ville ou lieux de vie quelconque.

Effy Stonem, une des détenus, se trouvait assise sur une des marches du hall menant aux étages supérieurs. Clairement apparente, on aurait pût penser qu’elle était suicidaire ou masochiste car n’importe quel surveillant l’aurait choppé et mise en cellule. Mais cette jeune fille bénéficiait d’un traitement de faveur dirons nous. En effet, les cours d’allemand, d’histoire, de maths… bref chaque cours lui était dispensé. La raison ? regardez ces bras et son poitrail : couverts de cicatrices en tout genre et pourtant, toujours à traîner dans les couloirs. Cette jeune fille indisciplinable prenait les punitions à répétition avec amusement… un faux amusement certes, mais continuait toujours sa petite rebellions. Les scientifiques en avaient eut tout bonnement marre et l’avait banni des cours.

La porte d’entrée du hall, fermée en général vingt quatre heures sur vingt quatre pour éviter toute évasion inutile, venait de crisser, laissant rentrer un jeune homme suivit de près par un surveillant qui le laissa ensuite seul. Mardi, le jour des nouveaux arrivages, encore un pauvre type qui allait être coincé toute sa vie avec des erreurs de la nature comme lui.

Passant sa mèche de cheveux qui lui barrait le visage derrière son oreille, les yeux de félin de la jeune fille se posèrent plus attentivement sur le jeune homme. Il paraissait assez débraillé avec ses vêtements et ses cheveux en bataille mais cela donnait un look plutôt classe. Merci le visage de crooner qui rattrapait tout. S’il avait été laid cela n’aurait pas marché. De sa poche, il sortit une cigarette qu’il alluma, tirant une latte dont l’odeur se dispersa à travers la pièce. Fumer était interdit au centre et s’en procurait devenait de plus en plus dur.

La jeune fille se leva, la bonne odeur de tabac chatouillant légèrement son nez fin. Déplissant d’une main chargée de bracelets sa jupe en jean, elle s’approcha doucement, à patte de velours, vers le nouveau.

« A peine débarqué qu’il fait son Rebel on dirait… »

Effy gratifia le garçon d’un sourire en coin assez moqueur.

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déambulait

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"Le Rebel ne t'a pas causé à ce que je sache. Si c'est pour m'embêter, dégage..."

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"Sinon, si tu n'es pas là pour me pourrir la vie, j'peux toujours te proposer une clope."

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Le garçon c’était retourné brusquement et avait ouvert de grands yeux en la regardant ce qui amusa légèrement la jeune fille. Il était marrant avec ces grands yeux et cet air un peut perdu. Qu’est ce qu’il croyait ? Que le centre était rempli d’êtres étranges à la limite entre le mi homme mi animal ? Certes, certaines personnes de ce centre auraient put se rapprocher du zombie par la tête qu’elles portaient et d’autres, en ressortant des labos ne s’en voyaient pas arrangés, mais tous étaient des adolescent comme lui et elle. Ou plutôt comme elle, car l’assurance dont il témoignait encore finirait bien par s’estomper au bout de quelques mois passés ici. Quoi que, s’il avait suffisamment de cran, il pourrait s’en sortir, ne pas se laisser écraser. Comme ce qu’avaient fait Cook et Lucy Smith. Mais la plupart du temps, ils finissaient tous par regretter leurs grands airs d’arrivée, quand deux ou trois coups de bâton électrique étaient passés sur leur joli minois.

Ne se préoccupant pas de la phrase insolente qu’il lui sortit, les yeux de la jeune fille regardaient la fumer de la clope danser. Clope qui, tant qu’il ne tirait pas dessus, se laisser fumer par le vent et l’air ambiant. Une clope ? Il lui proposait une clope ? Combien de temps qu’elle n’avait pas fumé ? Deux mois ? Peut être plus. OK, il y avait toujours ces étranges produits du labos qui devenaient tellement amusants quand ils étaient inhalés ou ingurgités. Mais une cigarette, chose qui, même si elle détruisait la vie, n’avait aucun effet immédiat à par peut être celui de calmer les esprit un peu trop excités.

Suivant du regard le jonglage avec le paquet, la main de la jeune fille attrapa brusquement au vol le paquet sans que le garçon n’ait eut le temps de le reprendre. Grâce et rapidité féline qui lui était dus à son animagi de panthère noire. Sortant une cigarette du paquet, elle la porta à sa bouche et sortit le briquet de la poche de veste du garçon. Le feu embrasa le bout et la douce fumée coula dans sa gorge. Que c’était bon.

Effy cracha la fumée en ligne et entreprit ensuite de détailler plus précisément le garçon, dans le but de savoir quel était son animal de transformation. Grand jeu qu’elle aimait faire avec Bethy Campbell car toute personne possédait au moins une caractéristique de son animal fétiche. Cheveux en broussaille assez épais… Corps longiligne mais un brin musclé avec ses épaules larges… des dents blanches et bien dessinées, mâchoire puissante. OK, vous ne voyez pas l’animal ? Ne serait ce que ce tout petit détail. Et le répertoire d’Effy était maintenant aussi complet que celui du dictionnaire avec tous ces gens qui traînaient autours d’elle.

« Cheval ? Dun connemara même. »

Les yeux bleus électrique et qui faisaient des ravages chez les jeunes hommes se posèrent droits dans ceux du séduisant jeune homme.

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commandant

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A

"De quoi tu te mêles ? Lâche moi..."

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contrôler

Hum... elle avait tapé juste. Elle tapait toujours juste. Et à la vue du garçon devenue tout d'un coup plus froid, plus nerveux et surtout assez irritable, elle savait qu'elle ne se trompait pas et que, de plus, il n'appréciait pas spécialement le petit cheval qui servait d'hôte à son corps et esprit. Effy eut un demi sourire. Ah, on ne choisi jamais en quoi on va muter mais une raison se cachait toujours derrière. C'était un gène en plus qui se produisait. Un gène qui était unique et qui différait selon les personnes. Ce gène même qui les avaient tous fait cloîtrer ici pendant que des scientifiques venu de tous les pays du monde se pressaient aux portes du Centre pour pouvoir approcher et étudier ses erreurs. Un chromosome. Quelque chose qui était si infime que le meilleur des microscopes peinait à voir. Souvent, le gène se servait d'un trait physique ou d'un trait de caractère. Une personne violente pouvait se transformer en ours, requin ou n'importe quel charognard... une personne fine ou malsaine en félin ; un homme fidèle en chien etc... Et le garçon, dans son caractère lunatique, ne ressemblait pas tellement à un cheval. Alors peut être était ce du à cette épaisse crinière de cheveux bruns ? Ou derrière cet être froid, charmeur et assez déplaisant dans son attitude se cachait un homme tout autre ? Elle ne savait pas mais ce garçon l'intéressait et elle continuerait à l'observer, de loin ou de près selon son attitude future.

La belle jeune fille répondit à sa phrase par un petit ricanement. Comme on dit, il n'y a que la vérité qui blesse. Le visage de Ryde s'était fait plus froid, neutre de tout sentiment mis à par cet air mauvais un brun violent qui le rendait d'autant plus séduisant. Effy pencha légèrement la tête sur le côté, sourire taquin presque effacé mais toujours présent et dit d'une voix chantante mais basse :

La cloche se mis soudain à sonner et dans un grand fracas de chaises qui se poussent en raclant le sol et de portes qui claquent, les détenus sortaient des cours dans une indiscipline qui ne pouvait plus se maintenir après deux heures d'histoire ou de maths. Attrapant la main du garçon, Effy entraîna Ryde vers un petit escalier qu'elle descendit lentement pour arriver dans une contre salle assez petite ou seulement trois ou quatre personnes auraient put tenir. A quoi servait cette salle sombre ? A rien. Sauf peut être à les cacher des autres élèves et des pions qui se seraient dépêché de les corriger pour ce petit tube de tabac que les deux tenaient entre leurs doigts. Leurs visages, à cause du manque de lumière, arrivaient peut à se distinguer, mais les yeux d'Effy, aussi lumineux que ceux de la panthère qu'elle était, resplendissaient dans l'obscurité. Touchant presque le garçon à cause de l'étroitesse de l'endroit, elle attendit que celui ci lui dise son nom ou n'importe quoi d'autre.

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L

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"Ryde..."

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Le jeune home l'avait suivit sans trop se poser de question et la laissa faire jusqu'à ce que sa main lâche froidement la sienne, une fois arrivés à destination. Elle n'arriva pas à distinguer le masque de méchanceté qu'il avait arboré après ce geste. Les couleurs sombres de la pièce lissaient ses traits dans une uniformité sereine. Il, comme elle, avaient l'air calme, tellement calme. Des sortes de statues d'ivoire tant les faibles éclairs lumineux qui filtraient à travers le corridor béant illuminaient certaines parties de leurs visages et de leurs corps. Seule la lumière rougeâtre de la clope s'embrasant quand les jeunes tiraient éclairait le visage entier, ne le laissant apparaître que l'espace de quelques secondes. Effy ne lâchait pas celui du nouvel arrivant du centre. Un visage assez dur et des traits plutôt fins, pas du tout grossier. Virilité et étrangeté en même temps. Etrangeté en ce qui était de ces expressions, qui changeaient en l'espace d'une seconde ; comme si une parole, un geste, un lieu pouvait changer directement le garçon d'humeur. Cook était un peu comme ça. Certaines choses pouvaient le mettre hors de lui, le rendant à la limite de la violence la plus bestiale pour ensuite retrouver une calme de vache indoue. C'est ce qu'elle aimait le plus chez lui, ce trait de caractère lunatique qui posait tant de problème à tout le monde. Comment savoir si la phrase que vous veniez de prononcer lui plaisait ou le mettait dans une colère noire ? Même une phrase toute bête... Un caractère difficile à cerner, qui en disait de même pour celui qui l'arborait. Complexité, violence, calme, lucidité, charme... Tous les qualificatifs, aussi bien négatifs que positifs pouvaient être cités pour les gens comme ça. Et ce Ryde là, il était de ces gens qui l'intéressaient tant du fait qu'on ne pouvait jamais en faire le tour. "Tu crois que tu me connais mais tu n'en sais rien du tout et tu n'y arrivera jamais". Intéressant, oui, très.

Se rapprochant, avec la douceur du jeune homme - déjà que l'espace les séparant était très restreint- elle dit d'une voix presque inaudible :

Il y avait deux catégories de personnes dans ce Centre. Les détenus qui considéraient leur mutation comme une dégénérescence à abolir et ceux qui, comme elle, prenait cela comme un don, une bénédiction, et en tiraient puissance sur les hommes normaux. Ce qu'elle cherchait à savoir derrière cette question était les conditions de l'enfermemant de Ryde - acceptée ou non - et s'il serait dorénavant ennemi ou ami à ses yeux.

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Q

joujou

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"Eh bien, cela dépend d'un certain point de vue, sache juste que je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds..."

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"A dire vrai, je ne suis pas digne de confiance..."

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R

vrai

"Et toi ? Dans quel catégorie te considères-tu ?"

La salle commença à s'éclairer, assez faiblement d'abord puis vint la clarté totale, les jeunes pouvant se voir aussi bien que quand le Soleil était dans son zénith. Pourtant, il n'y avait aucune lampe, et à quoi bon en installer une dans cet endroit parfaitement inutile ? La jeune fille en déduit un pouvoir émanant de Ryde. La mutation avait maintenant atteint un niveau plus élevé, le gène défaillant que possédaient tous les membres du centre avait de nouveau changé. Il ne touchait pas tout le monde, au contraire, ils étaient quelques élus à avoir bénéficié d'un don supplémentaire, "un cadeau en plus" comme elle disait souvent. Jouer avec la lumière, créant une source d'énergie lumineuse ou d'enlever toute clarté à une salle était celui de Ryde. Quand à elle, c'était celui de la métamorphose, pouvant changer d'apparence à volonté, créer des surfaces, des illusions consistantes... c'est d'ailleurs ce qu'elle fit ; clignant des yeux, une sorte de muret clôtura le petit cagibi par un mur. Si jamais les scientifiques et surveillant apercevaient des faisceaux lumineux dans cet endroit abandonné que feraient ils d'après vous ? Et hop aux cellules.

Sans bouger à son approche, et sans qu'il fusse déstabilisé par sa question, il lui répondit. Il ne se plaçait ni dans la première catégorie, ni dans la deuxième. Esprit mitigé ? Qu'il ne fusse pas du genre à se faire marcher sur les pieds, ça, elle l'avait remarqué tout à l'heure. Ses oreilles douées d'une ouïe infiniment fine grâce à son animagi capta les dernières paroles du garçon. Confiance ? c'était un mot qu'elle ignorait. Jamais elle n'accordait sa confiance, on pouvait tellement vite se faire trahir... et elle en savait quelque chose, elle qui avait fait cela mainte et mainte fois après s'être servie de sa chose. Seule une personne avait sa totale confiance : Edward. Mais c'était un cas sur des milliers.

La question lui fut maintenant retournée. Avec un petit ricanement, Effy retourna contre le mur sur lequel elle se posa, tête légèrement inclinée vers le haut pour regarder le visage du garçon qui devait la dépasser d'au moins deux têtes.

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L

" Tu serais mignonne de me trouver un autre surnom, ma belle… "

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" Je suis impatient de le découvrir… "

A

T

[Excuse, c'est assez naze aussi ><]

C'était maintenant le tour du jeune homme, dans ce jeu de charme qui semblait s'être plus ou moins consciemment installé entre eux. Posant les deux mains sur le mur en l'encadrant, Ryde ne laissait pas de place à Effy pour esquiver cette approche frontale. Baissant quelques secondes les yeux pour ne pas avoir à confronter ceux ténébreux de l'homme, elle finit vite par retrouver contenance en le fixant droit, un sourire en coin sur ses lèvres roses. Il n'aimait pas son surnom ? C'est vrai qu'il ne lui correspondait par tellement, ne serait ce que par ces yeux d'un gris si profonds et si attirant... Effy se mordit légèrement la lèvre inférieure, croisant les bras sous sa poitrine, ne repoussant pas la main fraîche qui caressa sa joue. Puis Ryde revint au mur opposé, prenant un air sérieux cette fois qui n'allait pas tellement avec le ton de la conversation et des gestes précédents. Il passait du coq à l'âne.

Effy, quand il fut revenu, retrouva un rythme plus régulier dans sa respiration. Non pas parce qu'elle faisait partit de ces filles qui se mettaient à trembler et s'approchaient de la crise cardiaque quand un beau garçon les approchait, mais plutôt dans le sens où ce beau garçon là l'intriguait et la troublait. Il la changeait de tous ces gusses qui se contentait de subir les épreuves des scientifiques, se faisant marcher dessus aux moindres attaques et qui ne savait pas s'amuser. Elle voyait Ryde comme quelqu'un qui aimait profiter de tout ce que la vie pouvait leur offrir, et qui n'intéressait que les plus courageux d'entre eux : clope, alcool, sexe et drogue. Tout à fait son genre, tout à fait elle en fait. Et si elle engageait avec lui un de ces jeu de séduction, elle savait que l'issue serait plus incertaine qu'avec n'importe quel mec banal du Centre. Qu'importait Cook ? Rien, le jeu était tellement excitant.

Jetant sa clope dont il ne restait plus que le filtre, Effy se passa une main dans les cheveux, commençant légèrement à frissonner à cause du froid qui emplissait la pièce. Gardant son sourire en coin, elle dit simplement :

( on va se sortir de ce tout petit endroit, sa nous fera du bien Razz

)

(Oui, c'est partit =D )

R

soumis

I

très

I

"Fais juste disparaitre ton...

..."

L

D

je suis proche de toi et je t'ignore ensuite

Les lumières c'étaient éteintes, de nouveau. Ce don chez Ryde ne l'inquiétait pas, elle qui en avait vu des dizaines chez des membres du centre, mais plutôt l'intéressait. Ce talent lui serait très utile au sein de l'établissement... Par exemple la nuit, où il pourrait vite se débarrasser des gardiens en faisant disparaître toute sorte d'énergie lumineuse autours d'eux, leur privant de la possibilité de le repérer. Oui, très pratique.

Effy sursauta légèrement quand elle sentit nu léger poids sur ses épaules. La texture était molle et douce et de cela se dégageait un doux parfum enivrant... Le même que celui qu'elle avait sentit quelques minutes plus tôt, quand elle c'était approchée du jeune homme. Portant sa main sur les extrémités de la veste, elle la serra un peu plus autours d'elle, profitant ainsi de sa chaleur et de son arôme des plus plaisant. Le poids des mains de Ryde se faisait toujours sentir sur ses épaules et son souffle se fit sentir dans ses cheveux bruns, le garçon lui chuchotant un phrase et deux secondes plus tard, il l'avait lâché, lui préfèrant le mur d'en face.

Faire disparaître le mur qui bloquait l'entrée ne fut pas dur à la jeune fille. Sans forcer une seule seconde, elle se concentra sur le bouchon gris et celui ci disparut tout seul. Sans farce ni attrape. Elle n'était pas une magicienne et n'utilisait pas de "trucs". Ce qu'elle créait était une illusion, mais une illusion bien réelle, voilà le paradoxe. Lui comme elle n'avait pas de peine à se servir de leur talents qu'ils semblaient maîtriser comme une seconde nature, chose que peu d'entre eux réussissait. Elle y parvenait toujours, certes, mais quand l'illusion était grande, très grande, l'énergie qu'elle dépensait là dedans la fatiguait énormément, la poussant parfois jusqu'au malaise et même jusqu'aux limites de la vie. Une seule fois, elle avait dût créer ce genre de charge, à ses débuts, quand elle avait dût "sauver" sa famille le soir d'un incendit, chose qu'elle réussit à moitié... Le souvenir du passé lui fit plisser les yeux de colère et de tristesse. Effaçant la nausée qui lui emplissait le ventre, elle se tourna vers Ryde avec un demi sourire et dit :

(Fin de topic, la suite aux cuisines )