Chui pas un chat ! [Alec]

Les expériences y en a mare, j'en peux plus, j'ai mal, mal partout. Pourquoi on me fou pas la paix ? Qu'est-ce que je fais là moi ? Pourquoi suis-je venue ? Je pensais qu'on m'aiderait à m'habituer, à me familiariser, à me fondre dans la masse. Arrivée ici je savais déjà faire tout cela mais mon inscription faite, je ne pouvais plus reculer. Je suis donc venue, dans le but de rencontrer des gens comme moi. Pour ce point je n'ai pas été déçu mais pour le reste ... cet endrois est pire qu'un camp de concentration. Un horreur, un cauchemard, l'Enfer avec un E majuscule. Pourquoi suis-je venue ? Pourquoi ?

C'est avec ces pensées, ces questions, ces lamentations plein la tête que la jeune femme qui avait échapé à la surveillance des scientifique et qui filait vers la forêt se transforma en un ocelot. Petit félin plus grand qu'un chat, fin comme un guépard, asser beau. L'animal fonca vers la forêt, impatiente d'échaper à ses poursuivants.

Liberté

La forêt approchait et moi, dans ce corps minuscule, j'accélérais. Me voici enfin dans l'ombre de la forêt, je m'enfonce dans l'obscurité qui ne gène pas du tout mes yeux de chats. Voyant aussi bien que si j'avais été dans un champ, je continuais de m'enfoncer puis une fois hors de vue, je bondis, griffes sorties. J'accrochais l'écorce de l'arbre, grimpais précépitament. Une fois sur la branche, trop haut pour qu'on m'attrape, je commençais un toilette du poil, habitude que j'avais prise à cause de ma capacité de me changer en ocelot.

Voilà notre petit chat qui a enfin finit sa toilette. Tout à coup, sur la branche ce n'est plus un chat mais une jeune femme. Une jeune femme brune au regard gentil et doux. Gracieuse elle se leva doucement. La branche supportait son poid sans mal. Autumn décida de grimper encore aussi elle grimpa dans le feuillage de l'arbre, se retrouvant tout en haut. Elle observa le paysage qui s'offrait à elle.

Un intrus

Autumn déscendit précipitement de son perchoir. Faisant un superbe saut, elle tomba avec grace sur le sol: des traces de pate, un félin plus gros qu'elle sans aucun doute. La jeune femme se releva et hésita. C'est alors qu'elle aperçut une proie, elle avait faim. Reprenant sa forme animal, Autumn s'élanca avec grace et agilité. Elle allait enfin pouvoir planter ses griffes dans un bon gros lapin lorsqu'un cerf passa juste devant elle. Il semblait effrayé. Autumn, coupée dans son élan s'arrêta net.

Elle

Jouer

« On s’est perdu mon chaton ? »

Bien caché le gros tigre, en effet, pendant qu'elle savourait son calme et sa tranquillité, elle n'avait pas fait très attention et ne l'avait pas remarqué. Ainsi c'était ses traces qui se trouvaient dans l'herbe et pourtant ce n'était pas lui qui avait fait le bruit: c'était un cerf.

Le lapin profita de la distraction du cerf pour s'enfuire. Autumn ne contait pas laisser ainsi son déjeuner s'enfuire mais sans savoir ni comment ni pourquoi, elle se retrouva écrasée sur le sol par une immense panthère. Cette dernière ne semblait pas avoir de bonnes intentions.
Légèrement étourdie par le choc et encore étonnée, Autumn ne pensa pas à reprendre forme humaine et sa première pensée intelligente fut simple, très simple ...

Une claque, je méritais un claque et c'est d'ailleur ce que je m'envoyais intérieurement. Comment ce gros matou avait-il put m'approcher aussi prêt sans que je m'en rende compte ? Trop heureuse de savourer ma libertée, je m'étais fait prendre comme une débutante, la honte !
Un feulement, un grondement, il me menaçait mais ne semblait pas vouloir me tuer. De toute façon je n'avais pas peur, j'étais surement asser forte pour me protéger. C'est alors que l'animal ouvrit la gueule, découvrant ses magnifiques dents. He oui moi je les trouvaient belle (pratiques et asser propres pour un animal), elle ne me faisaient pas du tout peur. Sa voix par contre, je ne pouvais faire autrement que de ressentir un léger frisson: à la fois envoutante et dangereuse, comme tout le monde ici je savais de qui il sagissait: Alec Olsen, le mec le plus crain du centre.

Petit à petit, l'image du "chaton" se brouilla, s'allongea et prit forme humaine. Maintenant sous les grosse pattes de la panthère se trouvait une jeune femme d'environ 19 ans. Elle était belle, brune et son visage plutôt neutre abordait pourtant un sourire légèrement joueur. Un défi comme elle les aime, Autumn était en fait heureuse même si Alec n'était en rien un bon compagnon de balade.
D'un geste rapide Autumn mit ses bras en face d'elle, les mains posées sur le ventre de l'animal, elle le projetta en arrière avec une force incomparable, se débarassant ainsi de félin.

"Qui est perdu ici ?"

/ Depuis quand le chaton se prend - il pour un tigre ? /

[pas de problème, maintenant qu'elle a détaillé j'ai tout compris Smile

]

La panthère partit loin, étant projettée dans les airs. Mais alors que je me croyais supérieur à elle, je me sentit soudain extrèmement faible, comme si mes jambes ne me portaient plus.
Mes habits étaient lacérés, couverts de sang. J'avais mal, je saignais beaucoup mais la plaie n'était pas très grave. CE qui ne m'empécha pas de m'inquiéter à la vue de tout ce sang, mon avant bras était rouge ainsi que mon t-shirt et mon jean ne tardera pas à en faire autant.
C'est alors qu'à une vitesse incroyable, le gros tigre se retrouva à côté de moi. Sa grosse patte poilue couverte de sang s'abattie sur mon autre bras, celui qui était encore en état. Sa force prodigieuse me cloua au sol, je tentais de me redresser: impossible. Sans comprendre, toutes les pensées entremélées, je regardais le gros tigre devant moi, incrédule. Si je ne souffrais pas le martyr, j'aurais certainement ouvert grands les yeux et laisser tomber ma machoire. Mais là j'étais écrasé, mon bras finit même par craquer, envoyant à nouveau une rivière de sang qui alla tacher le poil de la panthère. Je ne retins pas mon cri de douleur, les yeux fermés et serrant les dents, je fermais les poings espérant ainsi calmer la douleur ce qui (vous le devinez) ne marcha pas. Mon corps entier était contracté sous l'effet de la douleur, tout mon corps l'exprimait encore mieu que mon cris aigus et perçant.
Mais j'eu à peine le temps de le pousser ce cri que le monstre planta ses crocs dans mon bras mordant, mangeant la chair de mon bras blessé. Que faire dans une telle situation ? Je ne parvenais plus à parler, je n'arrivais plus à me concentrer et à réfléchir, j'étais condamnée.

Avec une lenteur incomparable, l'humaine disarut doucement, laissant à nouveau place au petit chaton dont seule la tête n'était pas encore rouge sang.

Je n'étais plus sous le tigre, je pouvais fuire, tenter ma chance. Mais quelle chace avais-je ? Tôt ou tard Alec m'aurait attrapée et moins longtemps je souffirais mieu ce sera. Aussi je reculais, mais au lieu de prendre mes pattes à mon cou, je m'assis en face du jeune homme (même si il ressemblait plus à une pantère qu'à autre chose) et le regardais d'un regard vide, sans réel sentiment, sans rien exprimer de plus que ma douleur.

"Donne moi la mort si c'est ce que tu veux, manges moi, je suis prète !"

Autumn avait prononcé cette phrase d'une petite voix faible et douloureuse. Pourtant, malgrès sa grande faiblesse en ce moment, elle ne faisait pas que regarder la mort droit dans les yeux et l'attendre impassible ...

< Sache que je me passerais de ton autorisation , chaton >

Sage et patiente, Autumn savait qu'il ne servait à rien de courrir, de s'enfuir. Elle était blessée et faible, Alec l'aurait ratrapée en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. Aussi pourquoi tenter l'impossible ? C'est pourquoi, malgrès sa peur qu'elle tentait de garder emprisonnée au fond de son esprit, qu'Autumn attendait la mort, sachant très bien qu'elle ne pouvait rien faire d'autre.
Alec sentait sa peur apparement mais aussi de l'espoir. Où en voyait-il ? Si il y avait de l'espoir dans le coeur d'Autumn, c'était simplement parce qu'elle était optimiste. Aussi tant que son coeur battrait, même si elle sait que tout est perdu, elle continuera d'espérer comme tout être vivant capable de réfléchir.

Pourquoi ma phrase le fit sourire ? Ce sourire moqueur ne me plut guère mais surtout je n'en comprenais pas l'existance, qu'est-ce que cela voulait-il dire ? C'est alors qu'il répondit et je compris. Il croyait que je l'AUTORISAIS à me tuer. Je retournais ma phrase dans ma tête, il faut dire que de l'extérieur, c'était vraiment l'impression qu'on avait, je suis vraiment une grosse cruche. Je me foutrais volontier une tarte.
Mais le grand tigre s'en chargea, me plaquant à nouveau au sol. Il m'adressa un sourrire carnacier, je savais qu'il allait me manger mais je désirais néanmoins m'expliquer. Comment faire ?

"Je me doute bien que tu n'as pas besoin d'autorisation, je te signalais juste que je n'attends que ça."

Comprendrait-il cette fois ? Mourrai-je l'esprit tranquille ? Vivrai-je ? On peut toujours rêver, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et comme je l'ai dit plus haut, l'espoir quittera notre petite ocelot en même temps que sa vie.

Jouer .

[C'est toi qui paye les frais d'hopitaux ! ^^]

Je m'étais sur-estimée, je m'étais révoltée et j'en payais le prix. Maintenant que je m'incline devant Alec ne servait plus à rien. Il faut dire que j'ignorais que son pouvoir était de copier celui des autres aussi je m'étais jettée dans la gueule du loup. Je m'étais inclinée devant lui mais le gros chat ne semblait pas vouloir me laisser partir. Il semblait ... amusé par mon imbécilité.

Soudain les grosses pattes qui me maintenaient au sol se soulevèrent et la grand méchant tigre m'attrapa par le cou, me saisissant dans sa gueule. Il serra les machoir, mon cri perçant traversa l'épais feuillage de la forêt. Tout le centre avait du l'entendre mais personne ne viendrait à mon secour, me croyant déjà morte.
La mort ... ce long couloir sombre et étroit, infini, je n'attendais que ça et mon impatience grandissait à mesure que les secondes défilaient. J'entendais les battements de mon coeur, priant pour qu'ils s'arrêtent. Allons M. le boucher, achevez votre travail je vous en prie.

Mais Alec avait d'autres idées derrière la tête, il voulait jouer avec son diner. Quoi de plus drole que d'entendre les cris de douleur que poussait la pauvre petite chatounette ?
L'envoyant en l'air, Alec envoya Autumn dans les airs, la faisant virvolter avant de taper, avec une puissance pas croyable, dans un arbre.

Aillant essailler d'amortir le coup, j'avais mit mes pattes devant moi. Deux cassèrent net mais cette fois je retins mon cri. Avec un peu de chance il me croira morte et ne viendrait pas vérifier. Je regardais autour de moi et m'assis bien sage. Je me mettais face à l'est: vers l'endrois où se trouvais Alec. Si il ne venait pas, je partirais (si j'en étais capable) et si il venait, je m'abaisserais devant lui, attendant la mort et lui présentant mon cou, qu'il en finisse une bonne fois pour toute.

[bah ça serait pas logique qu'elle réussisse à s'enfuire et là tu n'étais pas obligé de me rejoindre et me croire morte]

Des bruits . Des pas dans les feuilles . Une présence . Une trajectoire precise . Lui

Il arrivait, vite très vite. Et fut en face de moi en deux temps trois mouvement. Il semblait pressé d'en finir, enfin ! Il avanca vers moi et sans hésiter, il me transperça la gorge.

Un cri . Terreur . Douleur . Mort . Soulagement

Oui soulagée, j'étais soulagée. J'avais mal, des milliers de couteaux me transpercaient de partout, mon corps était écarlate, couvert de sang chaud, j'avais froid, j'avais peur, j'avais mal. Et ma douleur était incomparable, jamais je n'avais autant souffert et je ne voyais pas de mots pour exprimer mon immense douleur.
Mais malgrès la chaleur qui peut à peu quittait mon corps, malgrès mes yeux qui se recouvraient d'un voile, malgrès cette douleur indescriptible, je souriais. Heureuse, soulagée, j'étais libérée. Libérée de l'emprise du jeune homme, libérée de la douleur, libérée de la peur. Depuis que j'avais compris que ma fin était proche, je ne nourrissait qu'un espoir qui, je le savais, tenait la route: l'espoir d'en finir, l'espoir de mourrir. Un long tunnel s'ouvrait devant moi, devant mes yeux voilés. Je ne sentais plus mon corps cassé, brisé, déchiqueté qu'Alec ne tarderai pas à manger. Je voyais le long tunnel, noir et sans fin s'étaler devant mes yeux et des voix qui m'appelaient. Des voix douces, chantantes, attirantes, peu être trop. Oui trop attirantes, le doute me traversa alors, on aurait dit un piège, je ne voulais plus mourrir, je ne voulais pas suivre ces voix. J'essaillais mais mon corps était faible, j'allais mourrir. J'avais attendu la mort sereinement, n'avais pas chercher à fuire. Maintenant je regrettais mais il était tard, trop tard.

Le petit chaton était alongé sur le sol, inerte. Son coeur battait encore mais faible, très faible, il n'en avait plus pour longtemps. Son sourire satisfait sur ses lèvres était à peine visible sous le sang qui tachait le beau pelage du pauvre animal. Pauvre Autumn, c'était finit pour elle.

Des bruits de feuille . Des pas . Des souffles . Des silhouettes
Grandes . Elancée . Grosses . Paisibles . Des cerfs

Un petit groupe de jeunes males avancait doucement dans la sombre forêt. Leur odeur, poussée par le vent se dirigeait droit vers nos deux félins, alléchante. Eux par contre n'avaient pas vu la grosse panthère et le petit ocelot gissant à ses pieds. Imprudents il continuaient de s'approcher.

(( Allonge toi devant un lion affamé et fais la morte , tu verras bien si il va t’ignorer sous prétexte que tu ne bouges plus ))

Mes crocs transpercèrent le poil détrempé de sang du jeune ocelot , avant d’agripper sa chair tendre , la mordant avec délectation , faisant jaillir quelques perles de sang , encore .Tant de liquide gâché ! C’était presque ecceurant . Je poursuivis mon exploration dans la peau de la damnée , coupant tout ce qui passait a ma portée , ignorant si j’avais déjà cisaillé l’artère principale , celle qui amenait l’air au x poumons ou le sang au cerveau . Je verrais bien après tout . Relevant la tête , délaissant le cadavre du félin , j’effleurais mes lèvres noires d’un mouvement de langue précis , balayant les alentours d’un regard distrait . Les arbres frémissaient sous le vent printanier , alors que les battements faible d’un petit cœur égrenait les secondes , juste a mes cotés . Zut , apparemment , je n’avais pas attrapé l’artère qu’il fallait . Je détournais le regard de l’horizon , posant mes prunelles radar sous l’oreille droite de l’ocelot , la ou battait sa carotide . Un coup de crocs et elle était morte . Et tout le sang se déverserait aussitôt , un vrai geyser . Haussant les épaules , je passais la langue dans une flaque de sang qui gisait aux cotés de la victime , évitant ainsi de lécher l’herbe comme un vulgaire chien . non , ce petit creux m’offrait un endroit idéal pour me désaltérer , l’hémoglobine venant directement dans ce repli naturel de terrain pour y clapoter doucement . Un futur puis d’un liquide rouge cramoisi .

Ma soif étanchée , je relevais la tête et enjambais les pattes entrelacés de la femelle tachetée, dans l‘intention de la décapiter proprement . au moins , la tête séparée du corps , il n’y aurait plus de risque que je loupe l’artère . Arquant je cou , j’effleurais des crocs sa carotide , amusé par la situation , avant de relever brutalement la tête , humant l’odeur des cerfs tout proches . Un troupeau de détenus , tous cerfs ? Etrange . C’étaient des proies plus grosses que l’ocelot , et leur sang ne serait pas déversé inutilement … Mais attaquer alors qu’ils étaient en groupe , c’étaient de la folie . Ils me verraient et alerteraient les scientifiques . Je détournais donc le regard d’eux , dans l’intention de tuer la brunette .
Sa respiration était extrêmement faible , un râle rauque et a peine audible . Je ne tardais pas a apaiser ses souffrances . Ma mâchoire d’acier se referma sous son oreille , coupant net la carotide . Le sang savoureux jaillit sur mon palais , et je l’aspirais avec délices , alors que le cœur de l’ocelot battait pour la dernière fois . Autumn Garnier , tuée par Alec Olsen . J’eus un sourire narquois , mordant sa chair salée avec une ironie presque déplacée pour la situation .

topic terminé , a Verrouiller .
Mort d'autumn .

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